La présidentielle aux États-Unis au cœur des débats en Israël, où l’opinion est très favorable à Trump
L’élection américaine a lieu mardi 5 novembre. Le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris s’affrontent pour succéder à Joe Biden. Qu’ils le veuillent ou non, les candidats aux élections américaines n’y échappent pas. Les conflits au Proche-Orient sont au centre de la campagne électorale américaine et à Israël, l’élection américaine est aussi un sujet majeur.
L’actuelle administration américaine est sans conteste la plus favorable pour Israël de toute l’histoire de l’État hébreu. Cela même si les dirigeants israéliens ne sont pas prêts à le proclamer à haute et claire voix. Le président américain sortant Joe Biden a soutenu Israël ces derniers mois, même si parfois, il n’a pu s’empêcher de laisser échapper des mots très durs à l’égard du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Mais Joe Biden s’est toujours déclaré pro-Israël.
Clairement, la candidate démocrate et vice-présidente sortante Kamala Harris tente de se détacher de cette étiquette. Elle multiplie parfois volontairement, parfois sous forme de lapsus, des déclarations moins favorables. Récemment, elle a acquiescé lorsqu’un manifestant a parlé de génocide à Gaza. Puis, elle a tenté de faire machine arrière.
L’ultraconservateur Donald Trump, lui, se vante de s’entretenir presque chaque jour avec Benyamin Netanyahu et il a affirmé qu’il avait de très bonnes relations avec le Premier ministre israélien. Mais en Israël, on se rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, il avait affirmé que « Bibi » l’avait laissé tomber et que son ministre de la Défense était « un connard ».
Les Israéliens préfèrent Trump, révèle un sondage
Selon un sondage publié récemment par la chaîne de télévision israélienne Channel 12, dans un hypothétique scénario où les Israéliens pourraient voter aux élections américaines, Donald Trump bénéficierait d’un soutien écrasant. 58 % des sondés déclarent qu’ils voteraient pour le candidat républicain, contre seulement 25 % pour la vice-présidente américaine et candidate démocrate, Kamala Harris. 17 % des Israéliens n’ont pas d’opinion.