Aujourd’hui, hormis ces deux clubs de Bundesliga, aucune autre organisation sportive d’importance dans le monde n’a décidé de quitter le réseau social du boss de Tesla et SpaceX. En France, l’Olympique de Marseille compte 24 millions de fans sur ses différents comptes sociaux, dont 4,3 sur celui de Musk.
« À ce stade, l’OM n’envisage pas de quitter X, répond le club. De par sa grande communauté en France et dans le monde, l’OM se doit d’être présent sur un maximum de plateformes afin d’être innovant et performant sur le digital, mais surtout avoir un lien direct avec ses supporters. Concernant X, si le club n’ignore pas les dérives observées sur ce réseau et reste attentif à la situation, il ne peut pas, aujourd’hui, délaisser ses 4,3 millions de fans en ne communiquant plus avec eux par ce biais au quotidien. »
Le Red Star, lui, pensionnaire de Ligue 2, a franchi le pas et quitté X cette semaine. Contacté également, le PSG n’a pas souhaité s’exprimer publiquement sur le sujet. Mais, en interne, aucune politique de ce type n’est à l’ordre du jour, les 15,2 millions de followers du club parisien contribuant à la valeur d’une marque en pleine expansion mondiale.
« Les clubs, comme les grandes entreprises, bougent peu parce qu’ils ont tout à perdre, estime Cédric Landu. Quand ils s’engagent, c’est qu’ils sont contraints. Aujourd’hui, si je suis le PSG, Manchester United ou le Real Madrid, ai-je des raisons de quitter X ? Je vois qu’il n’y a que deux clubs, des petits, qui l’ont fait et il n’y a pas de pression médiatique ou populaire qui me pousse à le faire. Donc, au final, non, il n’y a pas de sujet parce qu’il n’y a pas de risque de destruction de valeur en restant sur X et pas certain qu’il y ait un gain à obtenir en le quittant. »