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Archives October 2024

Élections aux États-Unis : Ohio, Arizona, Pennsylvanie… les batailles à suivre pour le Sénat

Tous les deux ans, un tiers des 100 sièges du Sénat américain sont renouvelés. Le 5 novembre, les électeurs américains choisiront un nouveau président, et dans 17 États, ils renouvelleront aussi leurs sénateurs. L’enjeu est de taille tant le rapport de force politique de la 118e mandature tenait à un fil : 50 sénateurs républicains, 46 sénateurs démocrates, 4 indépendants qui, pour trois d’entre eux ont, jusqu’ici, voté avec les démocrates, et la voix prépondérante de la vice-présidente Kamala Harris, qui peut les départager en cas d’égalité.

Sur les 100 sièges, 38 républicains et 28 démocrates ne sont pas à renouveler. Restent 34 sièges, certains plus exposés que d’autres.

Dans l’Ohio, terre de JD Vance. Le résultat des élections dans l’un des États les plus riches en pétrole du pays va être doublement scruté cette année : le sénateur républicain élu n’est autre que JD Vance, le colistier de Donald Trump, et futur vice-président si le candidat républicain est réélu à la Maison-Blanche. Quant au sortant démocrate, Sherrod Brown, puissant président de la commission bancaire du Sénat, il a pour lui une base forte parmi la classe ouvrière, mais il affronte un républicain imposé par Trump : Bernie Moreno, concessionnaire automobile à la fortune imposante, est arrivé de Colombie à 5 ans et naturalisé Américain à 18. Il a longtemps soutenu l’idée de régulariser des sans-papiers, il est désormais favorable à leur expulsion et la construction d’un mur plus grand encore à la frontière avec le Mexique.

Le thème migratoire est particulièrement porteur dans l’Ohio : la ville de Springfield est devenue le terrain de jeu d’un Trump jouant la frayeur à l’idée de se rendre dans la ville où se sont installés 15 000 Haïtiens ces dernières années. Les réseaux républicains ont multiplié les accusations contre cette diaspora, et Trump a repris à son compte, en meeting, celle consistant à les accuser de voler des chats, des chiens et des oies pour les manger. Allégation réitérée dimanche encore, sur Fox news, pour les oies.

Dans le Montana, un anachronisme à résoudre. Depuis 1968, l’État rural élit systématiquement un président républicain, sauf Bill Clinton en 1992. À trois reprises, en 2006, 2012 et 2018, le sénateur démocrate Jon Tester a défié cette tradition ; son combat pour un quatrième mandat est cette fois plus ardu. L’ancien agriculteur affronte un ex-militaire devenu homme d’affaires, Tim Sheeby, soutenu par Trump. Dans l’État, la croissance la population (+ 21 % en 20 ans) a fait grimper le coût de la vie et surtout les prix des logements et des terres, un argument de poids pour cette terre rurale

En Arizona, une clone de Trump en action. Le départ à la retraite de la sénatrice indépendante Kyrsten Sinema a ouvert la voie en Arizona à un duel entre le progressiste Ruben Gallego et la conservatrice Kari Lake. Celle qui a acquis une renommée nationale à la télévision, comme Trump, ne manque jamais, comme lui, de dénoncer les fraudes électorales dont elle a été victime dans sa course au poste de gouverneur en 2022. Et comme son champion, elle n’a jamais apporté la preuve du fait qu’on lui a « volé son élection ». Lake est aussi une adepte des discours incendiaires contre les migrants et contre Washington, et des attaques personnelles lorsqu’elle est à bout d’arguments. Ainsi ne manque-t-elle jamais de rappeler que le père de Ruben Gallego – qui l’a abandonné lorsqu’il était enfant – a été condamné pour trafic de drogue.

Dans le Michigan, la bataille fait rage. Emblématique des Etats-clé dont le cœur se pare une fois de bleu, une fois de rouge, le Michigan est sur la liste des points chauds depuis que la démocrate Debbie Stabenow a annoncé prendre sa retraite à l’issue de son mandat. Le candidat républicain Mike Rogers, ancien critique de Trump, compte désormais sur la dynamique du tribun pour gagner la partie. Son statut d’analyste de la sécurité nationale pour CNN lui a donné une exposition nationale, il espère devenir le premier républicain à remporter un siège au Sénat du Michigan depuis 30 ans. Face à lui, la représentante démocrate Elissa Slotkin met elle aussi son expérience en matière de sécurité nationale (elle a travaillé pour la CIA et le ministère de la Défense) et compte sur les centristes pour conserver le siège de Stabenow.

Les démocrates espèrent une victoire au Texas. Dans l’immense Texas, le vote républicain domine depuis longtemps, pourtant les démocrates rêvent de faire tomber Ted Cruz. Le sénateur venu du Tea party (extrême droite) brigue un troisième mandat malgré une popularité vacillante. En 2018, le républicain avait gagné d’un cheveu. L‘évolution démographique du Texas pèse en faveur des démocrates : l’État a vu sa population exploser (+ 36,2 % en 20 ans, pour dépasser les 30 millions d’habitants), en particulier dans les zones urbaines plutôt acquises aux démocrates.

Le parti de Biden et Harris a aligné cette fois un avocat des droits civiques, Colin Allred, fils d’une mère célibataire, boursier grâce au sport, au point de devenir joueur dans la prestigieuse NFL. Considéré comme l’élu local le plus « bipartisan » de l’État, Allred défend des positions fermes sur l’immigration mais aussi le rétablissement de l’arrêt Roe v. Wade qui garantissait la liberté d’avortement dans tout le pays.

En Pennsylvanie, la brouille des convictions. Ce swing state est un État pivot du fait des 19 délégués qu’il désigne dans la course à la Maison-Blanche. Pour le Sénat, dont l’élection se fait au suffrage universel direct, l’attention est aussi à son comble en raison du duel qui oppose le sénateur démocrate sortant Bob Casey, 64 ans, figure de la vie politique américaine, au républicain David McCormick, ancien directeur général de l’un des plus grands fonds spéculatifs au monde. Sa femme, Dina Powell McCormick, a été conseillère de Trump à la Maison-Blanche, et a travaillé pour George W. Bush.

Casey, démocrate sur les questions économiques et sociales, se montre conservateur sur les questions de société : il est, de longue date, opposé à l’avortement, au contrôle des armes à feu, et défend la peine de mort. Il pourrait convaincre les plus centristes et les plus indécis. Quant à McCormick, après s’être présenté en soutien indéfectible des « pro vie », il propose aujourd’hui aux Américains de « trouver un terrain d’entente » sur la question de l’avortement.

Visite d’État au Maroc: Emmanuel Macron et Mohammed VI à l’heure de la réconciliation

Emmanuel Macron entame ce lundi 28 octobre à Rabat une visite d’État de trois jours au Maroc. Le président français sera accompagné de son épouse et d’une importante délégation économique, culturelle, sportive, mais aussi de plusieurs membres du gouvernement. Après des années de brouille entre les deux pays, ce déplacement, plusieurs fois évoqué et reporté depuis la réélection d’Emmanuel Macron, vise à sceller la réconciliation et à préparer l’avenir.

Le roi Mohammed VI sera à l’aéroport pour accueillir en personne Emmanuel Macron, rapporte notre envoyée spéciale à Rabat, Valérie Gas. 21 coups de canons seront tirés et les deux chefs d’État se rendront ensuite en voiture d’apparat au Palais royal pour avoir un premier entretien en tête-à-tête.

Cette visite d’État doit d’abord montrer que la relation entre le roi et le président est à nouveau cordiale et confiante après des épisodes qui l’avaient mise à mal, notamment en 2021 les soupçons d’Emmanuel Macron sur l’implication des services marocains concernant la mise sur écoute de son téléphone dans l’affaire Pegasus. Mais aussi la décision de Paris de réduire les visas octroyés au Maroc pour faire pression afin que Rabat accepte le retour de ses ressortissants expulsés de France, ou encore la politique de rapprochement avec l’Algérie.

La présidentielle aux États-Unis au cœur des débats en Israël, où l’opinion est très favorable à Trump

L’élection américaine a lieu mardi 5 novembre. Le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris s’affrontent pour succéder à Joe Biden. Qu’ils le veuillent ou non, les candidats aux élections américaines n’y échappent pas. Les conflits au Proche-Orient sont au centre de la campagne électorale américaine et à Israël, l’élection américaine est aussi un sujet majeur.

L’actuelle administration américaine est sans conteste la plus favorable pour Israël de toute l’histoire de l’État hébreu. Cela même si les dirigeants israéliens ne sont pas prêts à le proclamer à haute et claire voix. Le président américain sortant Joe Biden a soutenu Israël ces derniers mois, même si parfois, il n’a pu s’empêcher de laisser échapper des mots très durs à l’égard du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Mais Joe Biden s’est toujours déclaré pro-Israël.

Clairement, la candidate démocrate et vice-présidente sortante Kamala Harris tente de se détacher de cette étiquette. Elle multiplie parfois volontairement, parfois sous forme de lapsus, des déclarations moins favorables. Récemment, elle a acquiescé lorsqu’un manifestant a parlé de génocide à Gaza. Puis, elle a tenté de faire machine arrière.

L’ultraconservateur Donald Trump, lui, se vante de s’entretenir presque chaque jour avec Benyamin Netanyahu et il a affirmé qu’il avait de très bonnes relations avec le Premier ministre israélien. Mais en Israël, on se rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, il avait affirmé que « Bibi » l’avait laissé tomber et que son ministre de la Défense était « un connard ».

Les Israéliens préfèrent Trump, révèle un sondage

Selon un sondage publié récemment par la chaîne de télévision israélienne Channel 12, dans un hypothétique scénario où les Israéliens pourraient voter aux élections américaines, Donald Trump bénéficierait d’un soutien écrasant. 58 % des sondés déclarent qu’ils voteraient pour le candidat républicain, contre seulement 25 % pour la vice-présidente américaine et candidate démocrate, Kamala Harris. 17 % des Israéliens n’ont pas d’opinion.

États-Unis: Trump remplit le Madison Square Garden avec un meeting marqué par une polémique sur Porto Rico

Donald Trump a fait stade comble dimanche 27 octobre au Madison Square Garden, 20 000 de ses supporters étant venus l’écouter à New York, avec des milliers d’autres restés aux portes du stade. En venant dans sa ville, bastion démocrate, le républicain voulait montrer que sa base est bien plus importante et diverse que certains pensent et a voulu inonder la ville de ses casquettes rouges « Make America Great Again ». Il s’est présenté en sauveur des États-Unis « détruits » par Kamala Harris, mais son meeting a été marqué par des insultes à l’égard des Portoricains.

Donald Trump et les stars qui sont venus le soutenir – le milliardaire Elon Musk, Robert Francis Kennedy Jr ou l’animateur de télévision Carlson Tucker – insultent les compétences de Kamala Harris avec virulence. Enfin, l’ancien président leur répète à l’envie que la victoire est à portée de main, simplifiant les résultats des sondages.

« Nous sommes en tête dans tous les États clés, mais seulement le résultat final comptera. Dans neuf jours, nous allons vaincre Kamala Harris, reconquérir la magnifique Maison Blanche et rendre à l’Amérique sa grandeur. Et cela va aller vite ! 

Insultes à l’égard de Porto Rico

Seul faux pas : une remarque désobligeante faite sur les Portoricains par un soutien de Donald Trump a fait réagir immédiatement au-delà du Madison Square Garden. Parmi les chauffeurs de salle, l’humoriste Tony Hinchcliffe s’est distingué en comparant Porto Rico, dont beaucoup de natifs résident à New York, à « une île flottante d’ordures au milieu de l’océan ».

La séquence a rapidement été dénoncée sur les réseaux sociaux, notamment par l’équipe de campagne de la candidate Kamala Harris, qui s’est rendue dans un restaurant portoricain de Philadelphie dimanche. Et plusieurs stars portoricaines, comme le prince du reggaeton Bad Bunny ou la star Ricky Martin, ont montré leur soutien à Kamala Harris en relayant des vidéos de la démocrate sur Instagram.

Elon Musk, ennemi des « frontières ouvertes », a lancé sa carrière en travaillant illégalement

Bien avant de devenir l’un des plus grands donateurs et porte-parole de la campagne de Donald Trump, Elon Musk, né en Afrique du Sud, a travaillé illégalement aux États-Unis alors qu’il lançait sa carrière d’entrepreneur après avoir abandonné un programme d’études supérieures en Californie, selon d’anciens associés d’affaires, des dossiers judiciaires et des documents d’entreprise obtenus par le Washington Post. Au cours des derniers mois, Musk a amplifié les affirmations du candidat républicain à la présidence selon lesquelles les « frontières ouvertes » et les immigrants sans papiers détruisent l’Amérique, diffusant ces opinions à plus de 200 millions d’abonnés sur le site anciennement connu sous le nom de Twitter, que Musk a acheté en 2022 et rebaptisé plus tard X. Ce que Musk n’a pas révélé publiquement, c’est qu’il n’avait pas le droit légal de travailler pendant la construction de l’entreprise qui est devenue Zip2, vendue pour environ 300 millions de dollars en 1999. C’était le tremplin de Musk vers Tesla et les autres entreprises qui ont fait de lui la personne la plus riche du monde – et sans doute l’immigrant le plus prospère d’Amérique. Elon Musk et son frère Kimbal ont souvent décrit leur parcours d’immigrants en termes romantiques, comme une période d’austérité personnelle, d’ambition sans faille et de volonté de faire fi des conventions. Elon Musk est arrivé à Palo Alto en 1995 pour suivre un programme d’études supérieures à l’université de Stanford, mais ne s’est jamais inscrit à aucun cours, travaillant plutôt sur sa start-up.

Selon des experts juridiques, Elon Musk n’a plus aucune base légale pour rester aux États-Unis après avoir quitté l’école. Les étudiants étrangers ne peuvent pas abandonner leurs études pour créer une entreprise, même s’ils ne sont pas immédiatement payés, a déclaré Leon Fresco, un ancien avocat spécialisé dans les litiges en matière d’immigration au ministère de la Justice. « Si vous faites quoi que ce soit qui contribue à faciliter la création de revenus, comme concevoir du code ou essayer de réaliser des ventes pour favoriser la création de revenus, alors vous avez des problèmes », a déclaré Fresco. L’approche commerciale libre d’Elon Musk est rapidement entrée en conflit avec les espoirs de Zip2 de devenir une société publique ou de participer à une fusion de grande envergure, ce qui l’aurait soumise à l’examen de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, selon d’anciens associés. Lorsque la société de capital-risque Mohr Davidow Ventures a injecté 3 millions de dollars dans la société d’Elon Musk en 1996, l’accord de financement – ​​dont une copie a été obtenue par le Post – stipulait que les frères Musk et un associé avaient 45 jours pour obtenir un statut de travail légal. Dans le cas contraire, l’entreprise pouvait récupérer son investissement.

Une biographie autorisée de 2023 par Walter Isaacson affirmait que les Musk avaient eu besoin de visas et que les investisseurs de Mohr Davidow Ventures les avaient mis en relation avec un avocat pour les obtenir, mais elle ne contenait que peu de détails supplémentaires. La biographe Ashlee Vance a également rapporté que la société d’investissement avait obtenu les visas des frères. Aucun des deux n’a signalé que Musk avait travaillé sans autorisation. Mohr Davidow Ventures n’a pas répondu à une demande de commentaire. Des documents obtenus par le Post montrent que les dirigeants de Zip2 ont rencontré l’avocate spécialisée en immigration Jocelyne Lew le 21 février 1996 pour discuter des voies d’obtention de visas potentielles pour les frères Musk et un autre cofondateur canadien. Lew a conseillé aux hommes de minimiser leur rôle de direction au sein de l’entreprise et de supprimer de leur CV les adresses américaines qui pourraient suggérer qu’ils vivaient et travaillaient déjà aux États-Unis, montrent les documents. Lew a encouragé Musk à demander un autre visa étudiant à l’Université de Pennsylvanie, où il avait étudié en tant qu’étudiant de premier cycle, montrent les documents. Elle lui a également demandé d’obtenir des photos de format passeport qui lui permettraient de postuler à la « loterie des visas » américaine, selon les dossiers. Lew n’a pas répondu aux demandes de commentaires. Proudian, l’ancien membre du conseil d’administration et investisseur de Zip2, a déclaré que le conseil d’administration craignait que le manque de statut d’immigration légale des fondateurs ne soit divulgué dans un dossier auprès de la SEC si l’entreprise devait devenir publique. Il se souvient que les autorisations de travail des Musk ont ​​été délivrées vers 1997. Une personne qui a rejoint le département des ressources humaines de Zip2 en 1997 se souvient avoir traité les visas de travail pour les Musk et d’autres membres de la famille dans le cadre d’une catégorie accessible aux Canadiens en vertu de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Des experts juridiques ont déclaré qu’Elon Musk aurait également pu enfreindre la loi en persuadant son frère de venir diriger l’entreprise. Une loi fédérale de 1986 a criminalisé le fait d’embaucher sciemment une personne qui n’a pas d’autorisation de travail. Elon Musk a déclaré en 2003 et 2009 qu’il avait « convaincu » Kimbal de venir du Canada pour travailler pour son entreprise. Les documents déposés auprès du secrétaire d’État de Californie montrent qu’Elon Musk était l’agent enregistré de Global Link Information Network lors de sa constitution en société en novembre 1995. Le 26 février 1996, la société a inscrit Kimbal comme président et directeur général et Elon comme secrétaire. « J’ai essayé d’obtenir un visa, mais il n’y a tout simplement pas de visa pour créer une start-up », a déclaré Kimbal dans une interview en 2021. « J’étais définitivement dans l’illégalité. » Siddiqui et Miroff ont fait un reportage depuis Washington.

La tempête Nadine se profile alors que la Floride ravagée se remet de l’ouragan dévastateur Milton et de l’ouragan mortel Helene

Après une saison des ouragans déjà destructrice et meurtrière, les Américains surveillent de près la formation de la tempête surnommée Nadine. La tempête a le potentiel de se transformer en ouragan et de frapper la Floride, qui se remet encore de l’impact dévastateur de l’ouragan Milton. La tempête est officiellement connue sous le nom de A94L et se prépare dans l’Atlantique depuis plus d’une semaine. La tempête se déplace légèrement vers l’ouest en direction des États-Unis et, selon le National Hurricane Center, elle a 60 % de chances de se transformer en tempête tropicale. Le NHC a mis à jour ses projections jeudi, abaissant la probabilité que la tempête devienne une tempête tropicale à seulement 30 %. Pour que le système devienne officiellement une tempête nommée, il doit dépasser des vitesses de vent de 63 km/h.

Bien que les chances que la tempête se transforme en ouragan soient minces, le NHC a déclaré au Daily Mail que « Mère Nature est imprévisible ». C’est une bonne nouvelle pour la région qui se trouve sur la trajectoire potentielle des tempêtes, car les ouragans Milton et Helene ont tous deux dévasté le sud-est des États-Unis au cours du mois dernier. Des États comme la Floride, la Caroline du Nord et le Tennessee se remettent encore de ces tempêtes meurtrières. Le bilan des morts d’Helene s’élève à 230 personnes et celui de Milton à 17, mais ce nombre est susceptible d’augmenter à mesure que les efforts de recherche et de sauvetage se poursuivent. Des dizaines de tornades engendrées par l’ouragan Milton ont pris de court de nombreux Floridiens alors qu’ils se préparaient à de fortes pluies, des vents violents et surtout des ondes de tempête. De violentes tornades ont été observées traversant des autoroutes, arrachant des toits et abattant des arbres et des lignes électriques. Milton a touché terre à Siesta Key, en Floride, mercredi, a déclaré le National Hurricane Center. Il s’agit d’une île-barrière au large de Sarasota avec des plages de sable blanc et environ 5 500 habitants. La communauté se trouve à environ 113 kilomètres au sud de Tampa. Bien que la ville n’ait pas été directement touchée, l’ouragan Milton provoquait toujours une onde de tempête mortelle et des vents puissants dans la région.

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