Au dix-septième jour de l’invasion de l’Ukraine, samedi 12 mars, les forces russes sont toujours aux portes de Kiev et l’offensive s’est étendue à la grande ville de Dnipro. À Marioupol, où des milliers de personnes subissent un siège depuis douze jours, la situation est quasi-désespérée, alerte Médecins sans frontières (MSF).
► Sur le terrain, les forces russes sont aux portes de la capitale Kiev où elles augmentent la pression tandis que les villes de Marioupol, Kharkiv et Mykolaïv – dernier verrou avant le port d’Odessa – sont toujours sous le feu des bombes. Mais désormais les villes de Dnipro, Lutsk et à Ivano-Frankivsk sont également prises pour cibles.
► Le président russe Vladimir Poutine a autorisé l’envoi de combattants « volontaires », notamment en provenance de Syrie. Des mercenaires syriens combattent déjà au côté des Russes et de l’armée syrienne face aux jihadistes en Syrie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a ainsi accusé la Russie d’embaucher des « assassins syriens » pour « détruire » l’Ukraine.
► Environ 100 000 personnes ont été évacuées en deux jours des villes ukrainiennes. Le Haut-Commissariat des droits de l’homme des Nations unies a confirmé la mort de 564 civils en Ukraine, dont 41 enfants, depuis le lancement de l’offensive militaire russe le 24 février.
► Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni ce vendredi. Les Occidentaux s’inquiètent ouvertement d’une possible utilisation d’armes chimiques en Ukraine par Moscou, dont l’offensive militaire n’a pas remporté le rapide succès escompté, faisant ressurgir le spectre des atrocités commises par le régime de Damas en Syrie.
► Les États-Unis et leurs alliés sont encore montés d’un cran dans l’escalade des sanctions, en décidant d’exclure la Russie du régime normal de réciprocité régissant le commerce mondial, ce qui ouvre la voie à l’imposition de tarifs douaniers punitifs